3 min 07 s
Certains marins ont dû
Brûler un jour un cierge
Ils s’étaient cru perdus
Ne voyant plus la berge
Malgré leur peu de foi
Ils voulaient dire merci
A nouveau sous leur toit
Les femmes ont un mari
Toi le Phare de l’Ile Vierge
Certains jours sous l’écume
On te croit sous la neige
Tu te prends pour l’enclume
Des hommes t’ont construit
Apprivoisant la mer
Au cœur des accalmies
Ils pouvaient être fiers
Toi le phare de l’Ile Vierge
Certains soirs dans la brume
Tu fonds, te désagrèges
Et tes éclats s’allument
Parfois on t’escalade
Le soleil à la fête
Sans pousser nos bravades
A venir par tempête
Toi le phare quand tu fumes
Le brouillard en corbeilles
Tous nos chagrins s’enrhument
Et nos peurs s’ensommeillent
Certains marins ont pu
Brûler un jour un cierge
Ils sont tous revenus
Pour embrasser la berge
Toi le phare de l’Ile Vierge
Tu as guidé leurs cris
Tes appels de la berge
Leur ont sauvé la vie