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À l’heure des pile-ou-face
La vie joue sur le fil
Je retrouve les traces
De ces instants fragiles
L’enfance au fond des veines
Si facile de pêcher
Votre amour à la traine
Nul besoin de fuguer
R. Pourquoi n’avoir pas dit qu’il vous fallait partir
Sans cri, sans préavis, je voulais tout vous dire
Vous vous mettiez à table
Pour croquer nos fous rires
Au fond de nos cartables
Les jours voulaient s’enfuir
J’entendais vos prières
« Qu’ils ne soient jamais grands !
Tous ces chemins de pierre !
Pourvu qu’ils aient le temps ! »
R. Pourquoi n’avoir pas dit, chuchoté à ma porte
Que l’amour a un prix, caché en quelque sorte
Vous vous êtes enfuis
Vos mots n’ont plus de lettres
Tout au cœur de nos nuits
Le chagrin joue les traitres
R. Nos vies en vis-à-vis, c’est cruel une porte
Sans d’mander mon avis, votre chandelle est morte
Pour réapprendre à rire, je regarderai mieux
Tous les enfants grandir, la lumière dans leurs yeux